1994

Denis Godefroy accompagné de son frère Gene Clarksville et de Sébastien Souchois se produit dans un spectacle toujours inspiré par les textes de Gregory Corso au Centre Marc Sangnier de Mont-Saint-Aignan.

La galerie Duchamp, dirigée par Thierry Heynen à Yvetôt, présente deux concerts performances, deux œuvres peintes par Denis Godefroy sur une musique du compositeur Jean-Yves bosseur avec Jacques Feuillie est à la basse et Emmanuel Thiry à la contrebasse.

« Il y a de la musique dans la littérature, il y a aussi de la peinture dans la littérature et sans doute de la vision dans la musique… C’est le mélange des trois choses extrêmement fabuleuses qui fait que… ça fabrique de l’art »

Il participe à un autre concert organisé en collaboration avec la FNAC : trois groupes, trois plasticiens à l’Exo 7, Petit-Quevilly. Bergit von Keller est au violoncelle et Bob Drewry à la contrebasse.

« Un peintre entend-il de la musique lorsqu’il peint, un musicien a-t-il des images lorsqu’il compose ? »

« Dans l’art, tout est affaire de ponctuation… l’important dans une performance n’est pas le produit fini mais le cheminement qui y conduit ». D.G.

Encore de la musique avec « Concert pictural » à Château Cadillac en Fronsadais, invité par Jean-Jacques Lesgourgues, son collectionneur le plus fidèle. Gene Clarksville et Sébastien Souchois l’accompagnent. L’œuvre Crucifixion, désormais marouflée sur toile, est aujourd’hui au château.

Il expose « Passé présent, futur » à la galerie Françoise Palluel.

La galerie Du Bellay à Mont-Saint-Aignan l’expose dans « Bleu nuit, nuit bleue » avec Serge Périchon photographe et Dominique Denry sculpteur.

« L’idée est de capter le vol des anges. Il y a longtemps que je rêve de cette rencontre… ». D.G.

À l’initiative du SIVOM, une commande lui est passée pour le Métro-bus de Rouen, station « Théâtre des Arts » : deux panneaux Les Angéliques.

« Le débat entre abstraction et figuration m’énerve tellement qu’il s’apparente pour moi à la quête du sexe des anges. Cela doit être pour cela que cela s’appelle « Les Angéliques ». De plus, ce sont des plantes amères lorsqu’elles sont fraîches et sucrées lorsqu’elles sont confites ». D.G.